Essor du digital, résistance dans l’ancien, pénurie dans le neuf, évolution des prix, nouveaux critères de recherche, réformes…coup de projecteur sur 10 éléments clés du marché.
1-L’essor du digital
Le premier confinement de mars 2020 a mis en évidence, l’importance de la dématérialisation de documents immobiliers, les actes notariés, en tête. La signature électronique à distance via un décret (avril 2020) a permis de mieux fluidifier un marché à l’arrêt. Tout le monde a dû s’adapter et/ou accélérer son rapport au numérique : professionnels comme particuliers. Recherches immobilières, visites à distance depuis chez soi, tenue d’assemblées générales de copropriété en ligne, data, IA, émergence de nouveaux modèles, coliving…le digital devient incontournable dans toute la chaîne du logement, de la recherche foncière à l’achat/vente/location en passant par les enjeux de la transition énergétique.
2-La résistance du marché de l’ancien
En dépit des impacts sanitaires et économiques, l’année 2020, marquée par la pandémie, aura épargné l’activité de l’immobilier ancien et le premier trimestre 2021 le confirme. Côté bilan, selon les dernières statistiques de notaires et des professionnels du secteur (réseaux et fédérations), le marché tient bon. L’activité des transactions se poursuit à un rythme élevé, et ce, dans un contexte si atypique avec les différentes périodes de confinement et les incertitudes liées à la crise.
3-Les nouveaux critères d’espaces et de verdure
L’expérience du confinement a eu l’effet d’être un accélérateur de tendances. Les envies d’espace, de nature, de qualité de vie, même si elles restent dans le domaine du rêve, ont été au cœur des recherches immobilières. Le désir d’un logement plus grand, quitte à s’éloigner d’une métropole avec de nouveaux critères (espaces extérieurs, jardin, terrasse…) a été plébiscité. Mais il n’est pas n’est pas évident de changer d’emploi, de lieu de vie à plusieurs que ce soit en couple, avec les enfants… ce qui constitue encore un frein à la mobilité. Le processus de décision est long. Cependant, la recherche d’une meilleure qualité de vie, accélérée par les possibilités du télétravail, est un mouvement de fond qui peut prendre plusieurs années.
4-Les réformes de la politique du logement
Depuis janvier 2021, pour l’APL, le calcul des aides est modifié. Il prend en compte les revenus perçus au cours des 12 derniers mois, avec une réactualisation tous les 3 mois. Côté location, toute plateforme de location meublée touristique doit préciser si l’offre émane d’un particulier ou d’un professionnel. Le statut de loueur en meublé professionnel (LMP) est modifié en étant soumis aux cotisations sociales. Après Paris et Lille, de nouvelles villes doivent encadrer les loyers dans le privé comme Lyon, Villeurbanne, Grenoble, Bordeaux, Montpellier mais aussi en région parisienne (Aubervilliers, Épinay-sur-Seine, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Villetaneuse, Stains, L’Île-Saint-Denis, la Courneuve) qui en ont fait la demande. Extrait Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, en janvier 2021 à l’occasion du Club Immo Figaro.
lire tout l’article sur https://immobilier.lefigaro.fr/annonces/edito/acheter/j-achete/un-an-depuis-le-confinement-10-changements-sur-le-marche-immobilier